La vie de chateau

 Pourquoi cette salle est-elle si déserte ?

Pourtant, on dirait bien qu’il y a peu quelqu’un était dans cette salle, il a laissé des saletés par terre.
Que s’est-il passé au château de Stokesay ?
J’ai peut-être une idée, mais vous ?

On verra bien lundi si vous avez une idée de ce qui est arrivé…


Le chateau de Stokesay est désert ce matin. Seuls restent ce bouquet fané offert à la marquise, un banc bancal et quelques chaises mal rapiècées. Tout le reste a disparu, comme ça, par enchantement, pas désenchantement plus exactement. Vides les 4 cheminées, absents lustres et chandeliers. Seul un tas de poussière et toiles d'araignées jonche le sol au plancher disjoint. Celui ci n'a pas connu la cire d'abeille depuis un bon nombre d'année, mais tout le monde sait à Stokesay que la marquise était ruinée. 

Tout celaa commencé avec les guerres et la première révolution d'Angleterre. 

Puis les mauvaises affaires se sont enchainées, le chateau passa de mains en mains, de mauvaises gestions en faillites, il fut vendu puis revendu.  Au 18ième siècle, il fut louer à des fins de production agricole et tomba rapidement en ruine.


Lorsque en 1870 il devint propriété du riche industriel  Derby d'Allkroft, il subit d'important travaux de restauration. mais vous savez ce que c'est, dans la vie, il y a ceux qui gagnent de l'argent et les générations suivantes qui le dépense. Les descendants d'Allkroft ne firent pas exception à la règle.   Ils finirent par le  placer   sous la tutelle de l'association English Heritage qui en devint finalement propriétaire à la mort de Jewell Magnus  Allkroft en 1986 et qui l'exploite encore aujourd'hui. 





Avouez qu'il a quand même meilleure mine aujourd'hui.

Le beau voyage.

 Hier, profitant d'un temps  tantôt gris, tantôt gris, nous avons fait un un beau voyage, en compagnie de Toto, Marcel-le, Françoise, que tout le monde appelle Framboise, Lena, Cathy et même Tchita.






Nous sommes revenus tard, il faisait nuit. En revenant de Montélimar, nous aurions pu ramener des nougats mais il n'y en avait pas.  Pas plus que de saucisson encore moins de cheval, mais il y avait beaucoup de poissons, en cours de route, Léon s'est fait mal à la jambe,  il est tombé dans la rue, bien sûr il fut conduit à l'hôpital...  A l'heure où j'écris ces lignes, Madame Mado ne m'a pas dit s'il s'en est sorti, parce que il faut dire qu'elle est insomniaque et que Lydie hante encore ses nuits de rêves au lit. Madame Mado, c'est ma voisine et c'est la copine de ma cousine, on ne se voit que le dimanche, où alors quelques fois au comptoir du bar de la gare pour déguster une glace à la vanille avec une boule de citron. en compagnie d'Igor et du comte, celui qui ramasse les tickets de quai que vous avez délicatement posé par terre.   S'il n'y en a pas on prend un café, fait dans une grande cafetière avec un bout de camembert avant d'aller retrouver nos maris au lit. Son mari à elle est dans une péniche, elle est fille de pêcheur, et nous dit toujours que c'est un être placide. Cependant, il ne faut pas trop lui gratter les pieds car ils sont fragiles. Il ne revient que mercredi. C'est pour ça que je ne peux pas aller chez elle mardi. Le mien est né au Chili et son papa aussi mais en faisant son arbre généalogique, j'ai vu qu'il avait beaucoup de racines, et aussi une soeur qui s'appelle  Aline et qui épousa un Noyau. Ils ont eu un fils, qu'ils ont prénommé Toto, dit le tigre, à cause de son habit rayé. Celui ci aimait une danseuse. 

Mais ça va ça vient et clou de la fête, devinez un peu où nous avons fini la soirée ? Comprend qui peu, la réponse est sous vos yeux.




Un si grand soleil

Hier, par un si grand soleil, profitant que venant de chez le coiffeur, j'étais super belle, je me suis fait une petite balade à proximité. Oh ce n'était pas l'Auvergne, ni la Bretagne, non plus la Normandie, mais le bocage avait revétu ses parures d'ajoncs, de bouraches et de vertes prairies.   Des restes des belles pluies torrentielles des jours derniers subsistaient le long des rases et formaient des étangs où on avait envie de plonger, histoire d'en tester la profondeur.  Là sous un ciel azuré, je contemplais cette nature divine. 
au coeur du boccage

fleurissent les ajoncs

un pont sur l'eau claire



le marais s'étend en sous bois
Il fait bon vivre quand les oiseaux nous offrent un concert mélodieux, que le vent nous caresse la peau de son souffle léger et que s'éveillent les premières senteurs boisées le long des hêtraies et des chataigneraies. 
 

Emprisonnées dans des chiffons. Mais pas que.

187ème Devoir de Lakevio du Goût.



Aujourd’hui, nous sommes le 8 mars.
C’est la « Journée Internationale des droits des femmes ».
« Et alors ? » me direz-vous.
Eh bien, j’ai là une image qui montre que ce n’est pas gagné d’avance pour toutes.
Où qu’elles soient.
Il y a même des endroits où « c’est leur fête » tous les jours.
Je me demande si tous se souviennent d’où ils viennent ?
Je me demande si tous se rappellent ce qu’ils doivent à celles qui les entourent ?
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Bon, j’espère que nous nous lirons lundi…

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Et maintenant, à moi de m'exprimer sur le sujet.

 En voyant cette image, plusieurs idées me viennent. Bien des questions en découlent.  Et pour compléter celles posées dans le sujet ...

Je me demande même si toutes sont conscientes du problème et de ce qu'il représente !

Quel est l'avenir de cette fillette ? Quelle femme sera-t-elle ? Comment vivra-t-elle ? 

Que lui réservent ces fanatiques qui emprisonnent et pas seulement dans des bouts de chiffons, les femmes de son pays ? 

 C'est bien d'avoir le choix. De vivre dans un pays où malgré toutes les intolérances, nous sommes encore suffisamment nombreux pour les combattre. C'est bien de vouloir garder ses liens, ses racines à la terre qui nous a vu naitre, nous, nos parents, nos arrières grands parent et encore bien d'autres générations avant eux. C'est bien de préserver sa culture. Son identité. On ne peut en faire griefs à personne, au contraire. On doit le comprendre.  On doit le respecter. En aucun cas on ne doit l'imposer. Et lorsque ça l'est, et bien on doit le combattre. 

 Combien de femmes n'ont pas le choix ? Pour combien ces insignes, ces tenues, ces voiles, ces burkas et tout autres signes imposés d'autorité,  sont symbole de domination ? D'humiliation ?  D'oppression ? Ce fut le cas pour le port de l'étoile jaune, par exemple, on sait ce que l'histoire en a fait, elle peut recommencer,  on ne doit pas l'oublier. 

Qui sont ces créatures, bien souvent des hommes, mais aussi des femmes ;  même si d'humain(e)s, ils et elles  n'en n'ont que l'apparence ? Bourreaux ? Victimes et bourreaux à la fois, pour celles qui oppressent et jouent un rôle qui ne devrait pas être le leur ? Qui sont ces  créatures qui exercent leur pouvoir sur leurs soeurs, leur mère, leurs femmes, leurs filles et sur toutes les femmes ? 

Des femmes, des hommes meurent dans la rue pour s'opposer à cet ordre injuste. Ce sont ces Iraniennes qu'on fusille parce qu'elles refusent le port du voile. Ce sont ces Indiennes, ces Pakistanaises, ces Afghanes, ces  autres femmes, partout dans le monde à qui on refuse tout droit à la parole, de se vêtir, d'étudier, d'exercer une profession, de vivre tout simplement comme tout autre être humain de la planète. Ces femmes qu'on emprisonne, qu'on assassine, sont des mères, des soeurs, des filles.

C'est Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix, incarcérée pour son combat pour les droits humains et le liberté pour tous,  contre le port du voile obligatoire en Iran, 


C'est Shirin Ebadi  inlassable défenseuse des droits humains


C'est Mahsa Jina Amini, morte pour ne pas avoir porter le voile.



Pour toutes celles et ceux qui se lèvent à travers le monde pour que renaisse la liberté pour chaque peuple, sans distinction de race, d'origine ou de confession pas plus que de religion,  ce sont nos soeurs. 




 Et comme nous sommes le 8 mars, j'en appelle à toutes les consciences à s'éveiller.

Et nous ? Sommes nous aussi libres que nous l'imaginons ? 
Ne sommes nous pas prisonnières de notre éducation ?  De nos principes ? 
De toutes évidences, je serais tentée de répondre que non. 
Tant qu'il existera de la violence, qu'elle soit morale, physique, psychologique ou sexuelle, du mépris,  de la ségrégation par un critère ou un autre, envers toutes les femmes puisque aujourd'hui c'est la journée pour le droit des femmes, à disposer d'elles mêmes, d'abord, à décider de leurs choix, de leur vie, ensuite et pour l'égalité des chances et des droits aussi. 
 Parce qu' en toute femme, il y a une mère, une fille, une compagne, qui outre sa propre vie, son propre sang, donne la vie d'un fils, d'un père, d'un compagnon,  la première des injustices faite à une femme, tant qu'il y aura des guerres et que la paix sera menacée quelque part, est de la priver de ceux qu'elle aime.
 
Je dédie ce texte à toutes les femmes, pour elles et pour tous les oppressés de la planète, levons nous, n'ayons plus peur.
 
Il est 15 h40, c'est l'heure où femme salariée, nous devenons esclave et où j'ai choisi de publier ce devoir du lundi.

Attention, danger, pollution.

 Mais que peuvent bien se raconter ces deux femmes arpentant la plage ?
Si dans votre récit il y avait les mots
- Ventripotent.
- Curiosité.
- Indiscrétion.

- Sable.
- Vent.
- Attention.
- Surprise.
- Cri.
- Maillot.
- Découverte.
Ce serait, j’en suis sûr vraiment chouette.
Alors à lundi j’espère.
Cette fois-ci je ne vous ferai pas « faux-bond ».

La question que je me pose, c'est pas tant qu'est ce qu'elles se racontent, mais plutôt d'où elles viennent pour être dans ce sale état. 
Peu importe qui elles sont, ce qu'elles disent, où elles vont, ma curiosité ne va pas jusque là.  Mais sans indiscrétion,  je vous demande tout de même si vous avez eu vent d'une nouvelle marée noire sur les côtes ? je crois quand même qu'il n'est pas prudent de se baigner dans cette eau qui ressemble assez aux égouts de la ville, tels que les décrivait Pierre Perret  lors de ses colonies de vacances. Epoque dont seuls les ventripotents se souviennent encore. Mais  attention, ce ne serait ni une découverte ni une surprise s'il en subsistait toujours  aujourd'hui.  Inutile de pousser un cri d'épouvante en voyant ces deux femmes en maillot, barbouillées de boues verte et marronasse, s'avancer sur le sable, c'est parait il bon pour les rhumatismes si cela ne l'est pas  pour le moral. 

Des premières jonquilles aux derniers lilas.

 Balades au cours desquelles j'ai recherché désespérément les premières jonquilles, qui ne semblent pas ici, se trouver sous les sabots d'une vache.  Mais j'ai enfin pu  étancher ma soif . Je cherchais des jonquilles, j'ai trouvé... des vaches, mais je les préfère, vous savez bien. 



Tout petit et déjà si déterminé ! il brave le danger (qu'il croit) et affronte l'adversaire faisant preuve de bravoure. Si j'avais un nom à lui donner, je l'appellerais Bayard.

Pouvoir observer ces beauté de la nature, ça vaut pour moi tous les bonheurs !

Je suis triste pour cette vache mutilée. Je ne pense pas que son "maître" ait songé à la privée de ses cornes, d'ailleurs, le bandage autour de son chignon laisse penser qu'il s'agit d'un accident et non d'une torture. Sa copine à ses côtés tente de la réconforter. Elle lui murmure à l'oreille des mots doux pour l'apaiser. Je les avais déjà observées ces deux là, cet été, elles semblaient trés proches. C'est extraordinaire l'attitude de ces animaux en liberté. J'ai déjà vu ça chez moi quand j'étais petite et aujourd'hui encore chez mes chats. Bien sûr parfois ils se bagarrent, mais se manifestent un grand intérêt et souvent une solidarité entre membres d'une même communauté.  

Celle ci qui semble en colère, malgré son regard sévère,  (c'est la tâche autour de son oeil qui donne cette impression, ) elle est surtout curieuse et intriguée. 

Les rivières sont bien gonflées, ici la Vayres à sa sortie du plan d'eau de Rochechouard, fait des geysers avant de suivre son cours jusqu'à sa confluence avec la Graine qui ira rejoindre la Vienne, puis la Loire et l'océan.  

La veille, j'avais admiré cette belle rousse  avant de profiter d'une belle soirée
Le matin c'est mon couple de chevreuils que j'avais admiré. Broutant une herbe tendre dans le pré des chevaux, juste à côté de la maison. 



Pour la suite, on verra demain...

La suite c'est un temps pluvieux et gris, un froid de canard et une espèce de mélancolie qui en résulte.
Je ne sortirai probablement pas de ma tanière et si je le fais ce sera par nécessité. Mais rien ne me manque pour aujourd'hui, on verra demain. 
Je me répète avec ça, mais je crois que c'est mon expression du moment.
 En même temps, comme dit l'autre, vous savez, celui par qui beaucoup de malheur arrive, je me sens prisonnière de moi même. Prisonnière de ma lassitude, de mon manque d'énergie et d'envie. Blasée. Pas malheureuse, non, j'ai tout ce qu'il me faut et qui manque à beaucoup. Juste ce manque de motivation qui me fait perdre mes jambes. Pourtant elles ne demandent qu'à s'entrainer. Ce sont bien le courage et la volonté qui font défaut. Pourtant la campagne regorge de belles choses à nous faire découvrir. Depuis quelques jours, je cherche des jonquilles. Comme quand on était petites et qu'on allait aux Enclos cueillir les premières. 

Comme quand nos enfants étaient petits et qu'on allait à Charel en cueillir.  On revenait avec de tellement gros bouquets qu'il fallait plusieurs vases pour les poser. Au retour, les enfant prenaient un gouter, probablement fait de tartines, de chocolalat  chaud ( non ce n'est pas une faute, c'est un clin d'oeil !)  de BN ou encore de pépitos. Puis la journée terminée, "il est 6 heure, Nicole, il faut y aller !", chacun repartait  à la ville et déposait sur la table de sa salle à manger un gros bouquet qui tiendrait la semaine, jusqu'à ce qu'on le remplace par un nouveau. Venait ensuite la période des coucous, ces petites primevères sauvages jaune pale, qu'on associait souvent aux pervenches.  
Quand les narcisses  recouvraient les prés de Lossedat, de la  Sagne ou de la Litte Longue, on ne manquait pas d'en ramasser plein nos tabliers. Une odeur entêtante se répandait autour de nous jusque dans la maison qui embaumait à son tour.  C'était ensuite le temps des lilas, puis venait celui des glycines et des pivoines, une explosion de senteurs, de couleurs et de bonheur. 


Le muguet ne poussait pas chez nous, car on est en altitude et il fait froid souvent pendant longtemps; Nous allions par contre en cueillir plus bas, à Manglieu, chez l'Henriette, plus tard, ces  avec Nat... que j'allais en chercher. Je me  souviens parfaitement de son dernier bouquet. Une tristesse infinie. Un serrement de coeur qui ressurgit. Il en faut peu pour tout faire basculer. Il en faut pourtant si peu pour se sentir heureux. Chez nous on vivait chichement. mais j'ai toujours senti l'amour autour de nous. La tendresse, même si celle ci ne s'exprimait pas facilement. Le tout était d'en avoir le sentiment. Souvent la rudesse s'invitait au foyer. Rudesse de mon père envers  nous, envers les bêtes.  Mais surtout rudesse de la vie qui ne faisait aucun cadeau. Cela ne constituait sans doute pas une excuse, mais c'était une explication. C'était le temps des mauvaises récoltes, des mauvais foins, des ventes à perte. Du pain durement gagné qui même noir s'éloignait du bout de la table, parfois pour de longues semaines ou des mois entiers. Il restait le lard, souvent rance et trop salé, avec quelques feuilles de choux et des pommes de terre, il faisait tout de même de bonnes potées. Aujourd'hui, même ça, devient un luxe que toutes les familles n'ont pas la chance de partager.   Il y avait la FNSEA qui déjà faisait sa loi. Dure envers les petits, avide de terre  pour produire et pour chasser de la leur ceux qui n'avaient que peu pour vivre et qui voulaient subsister.  Ils se défendaient pourtant comme ils pouvaient. Mon père était un membre actif du MODEF (mouvement de défense des exploitants familiaux, dit aussi Mouvement de Guéret, car c'est à Guéret qu'il vit le jour.) 
Je vous partage ici, le début de son histoire :

"Le 7 avril 1959 (Ve République) à Toulouse, se crée la deuxième confédération d’exploitants agricoles de l’après guerre, sous le nom de Mouvement de coordination et de défense des exploitations agricoles familiales. La création de cette institution professionnelle par des exploitants agricoles traduit a priori une rupture territoriale au sein de la FNSEA créée en 1946, notamment sur les territoires de ce qui correspond aujourd’hui aux régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine, autour du leitmotiv de la défense des petits et moyens exploitants, non pris en compte selon les créateurs du «Comité de Guéret» par la déjà puissante FNSEA.

Une rupture territoriale, une rébellion politique vis-à-vis de la FNSEA

L’unification des professions agricoles sous sa seule bannière s’était réalisée non sans mal, nonobstant le rassemblement large opéré sous l’égide de la Résistance dans la Confédération générale de l’agriculture (CGA). Elle s’était néanmoins traduite par une disparition non seulement des structures proches du gouvernement de Vichy, mais aussi de celles qui, dans les années 19230, avaient essayé de percer dans le giron de la SFIO (Confédération nationale paysanne) ou du Parti communiste (Confédération générale des paysans-travailleurs). La rébellion organisée par Philippe Lamour et Roland Vieil, membres du bureau de la CGA, réactive en fait une orientation de gauche, par opposition à une FNSEA considérée comme dominée par la droite. Le Parti communiste, d’abord réticent, apportera ainsi son soutien au mouvement, tout en préconisant de jouer à la fois la carte des FDSEA et de la combattre lorsque la mouvance Modef est prépondérante dans le tissu local des exploitants."

Chez nous, la lutte pour l'amélioration du quotidien est une longue histoire. Il m'aurait fait dépit de ne pas y contribuer. Mon père était malgré tout,  un père aimant, à sa façon, avec ses qualités, ses défauts, ses terreurs, ses certitudes, ses doutes aussi. Ne croyons surtout pas que ce fut un sur homme,  il faisait ce qu'il pouvait comme il pouvait. Nous ne sommes à la place de personne pour savoir comment les choses se vivent à l'intime de chacun. Nous nous sommes efforcés de garder le cap qu'il a voulu nous indiquer. Trente trois ans, demain,  qu'il s'éteignait. Dans la souffrance , au petit matin de ce qui devait être une belle journée. Sa disparition, la première d'un proche aussi proche,  à laquelle, adulte, j'étais confrontée, m'a marquée à tout jamais.     

Monter descendre.

Je viens de lire chez les copines qui ont posté ce matin et j'ai vu des superbes photos. Dont une avec une superbe Abondance. Comme chez Ambre,, il pleut chez nous. Ce matin un peu de soleil semblait vouloir égayer la journée. Mais ce matin, Chat-ti-Lion, mon roux, avait rendez vous avec sa copine Juliette. Celle là même qui m'appela sur mon portable, 10 minutes avant le dit rendez vous, alors que je n'étais plus qu'à  quelques centaines de mètres du cabinet vétérinaire, pour me demander si on ne pouvez pas annuler le rendez vous en raison d'une urgence. Naturellement je pensais à la pauvre bête qui était en souffrance et revint à la maison. Chat-Ti- Lion, mon roux, protesta dans sa cage de transport mais n'insista pas, comprenant sans doute mes explications. Je lui promis qu'il reverrait sa copine Juliette dans 3 jours. Arrivé à la maison, tout désorienté de cette balade impromptue, il chercha ses repères. Je lui proposais de sortir, lui qui semblait si contrarié de n'avoir pu le faire quand il me le demandait. Mais il préféra aller dormir un peu. Pendant ce temps, au dehors, le soleil se montrait. Peut être allait-il faire beau !  Je pourrais aller faire quelques pas dans la nature et peut être quelques clichés. J'avais vu hier un parterre de jonquilles fraichement épanouies, de l'autre côté de la rivière. Je branchais mon micro pour voir sur map google si un chemin pouvait  m'y conduire. Mais je vis aussi qu'Ambre e Fabie avaient posté. Je m'entretenais un peu avec elles pendant que le temps passant, le soleil disparaissait. Tant pis pour la balade, il pleut à gros bouillon, les jonquilles seront fanées d'ici la nouvelle éclaircie ! 

Et puisque chez les copines, il est question d'escaliers,  et qu'il est demandé d'en montrer si nous en avons, et bien en voilà. 

De l'hotel Fontfreyde à Clermont Ferrand où se situe le centre photographique qui assure la diffusion d'oeuvres d'art contemporaines 
au chateau des mineurs de La Napoule où j'ai passé une semaine de vacances

En passant par  les marches du fort de Pons en Charente Maritimes

les rues  de Mirefleurs dans le Puy de Dôme
Et les marches de l'entrée des artistes du chateau de Cromières en Haute Vienne, 
jusqu'au jardin médiéval  de Nontron en Dordogne

Je n'ai pas compté combien de marches j'ai monté et descendu, mais cela en fait bien quelques unes !
 Bon courage mesdames ménagez vos chevilles et genoux et n'oubliez pas vos cannes.

 

Les promesses de l'aube.

 


Ce matin, en ouvrant les volets. J'aime les matins colorés. Le temps de me retourner et le gris paraissait à son tour. Je n'avais plus qu'à me recoucher. Il n'était que 7 h 30 et j'avais le temps pour ne rien faire.  Mais Flocon était lui aussi réveillé et demandait sa pâtée. Comme chacun sait, un Flocon affamé, n'attend jamais. Le museau des 2 autres s'est alors pointé à la fenêtre. Quand j'ai ouvert, j'ai constaté qu'il faisait froid. A l'heure qu'il est, les matous sont déjà rentrés et sortis 3 fois, tandis que Plume, la petite Minette est allée tout droit faire la sieste sur son lit préféré (elle a son lit !). 

Aurais-je des nouvelles de mes malades aujourd'hui ? Rien n'est moins sûr. Si j'en veux, je n'ai qu'à en prendre.  Dans le fond, j'aime presque autant, même si je me morfonds et laisse l'angoisse me gagner, car quand on m'en donne spontanément, c'est qu'elles sont de mauvaises à trés mauvaises, voir catastrophiques. 

Ma belle soeur va mieux, elle se repose. La mémé, se soigne, son fils est prés d'elle, et le mien de fils doit voir son médecin aujourd'hui pour faire le point. Ses analyses sont toujours mauvaises. La douleur toujours présente, et d'autres problèmes indépendants des premiers,  se profilent. Tout va bien et pourrait aller mieux sans parler d'être pire. Vu sous cet angle, on va garder le moral, pardi. 

Mes autres dossiers avancent peu. Je perds un temps précieux mais c'est sans importance. Je ne vous en parlerai donc pas. 

Je vous souhaite une bonne journée.

le bonheur du jour



 Tout à l'heure (à celle du petit dej, plutôt), je regardais par la fenêtre de la cuisine et voilà ce que je vis. Je sortis immédiatement l'appareil photo de sa cachette, et zoomais à l'infini. Elles ne sont pas trés nettes, mais moi non plus, surtout le matin au réveil. De jolis daguets dormaient encore. A mon approche, ils se levèrent intrigués, mais j'étais assez loin pour ne pas les déranger et pas assez prés pour les photographier. 

La vie de chateau

  Pourquoi cette salle est-elle si déserte ? Pourtant, on dirait bien qu’il y a peu quelqu’un était dans cette salle, il a laissé des saleté...